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‘Godzilla vs Kong’ : qui gagnera la bataille des titans ?

16 septembre 2021

Un monstre radioactif préhistorique ou un gorille tout aussi légendaire et gigantesque ? Qui remportera la bataille des titans ? C’est l’un de ces films pour lesquels le genre spectacle a été inventé. Réservez votre siège dès maintenant.

MonsterVerse

Bienvenue dans ce que les connaisseurs de cinéma appellent le “MonsterVerse”. Une version cinématographique fictive du monde, avec la seule différence que nous partageons la planète avec des monstres. Comme Godzilla, Kong... et qui sait qui ou quoi d’autre. De la même manière que nous partageons le monde dans le Marvel Cinematic Universe avec Thor, Iron Man, Hulk, Spider-Man et consorts. 'Godzilla vs. Kong' est le quatrième chapitre de ce MonsterVerse. En 2014, le premier opus nous a fait applaudir le monstre préhistorique radioactif nommé ‘Godzilla’. Puis en 2017, nous avons fait de même pour ce singe géant dans “Kong : Skull Island”. Suivi, mais non poursuivi, de “Godzilla : King of Monsters” en 2019.

Le singe et la fille

Comme le titre le suggère, Godzilla vs Kong fait se rencontrer les deux créatures les plus puissantes du monde. Le film se déroule cinq ans après les événements de “Godzilla : King of Monsters” et 50 ans après ceux de “Kong : Skull Island”. Le singe gigantesque se trouve toujours sur cette île. Kong s’y est fait des amis dont la jeune fille sourde Jia et est surveillé par Monarch.

Monstre-pr

Apex Cybernetics, une organisation d’un tout autre genre, s’est attiré les foudres de Godzilla pour une raison inconnue. Le monstre ayant détruit un centre de recherche, l’opinion publique s’est retournée contre le titan. Apex semble avoir jeté son dévolu sur une source d’énergie à la puissance phénoménale. Apex persuade Monarch d’enrôler Kong pour aller chercher cette source d’énergie qui pourrait sauver des vies. Kong était devenu trop grand pour Skull Island, au sens propre comme au figuré. Sa petite amie Jia l’accompagne... et c’est une bonne chose.

Du pur cinéma

C’est aussi Jia qui, lors du transport, est la première à percevoir une menace soudaine. Godzilla attaque. Ce qui se cache derrière tout cela et comment tout évolue ? Découvrez-le par vous-même ! Mais nous ne dévoilons rien en vous disant que cela ne se limite pas à cette seule confrontation s. Godzilla vs. Kong est le style de film à spectacle pour lequel le genre a été inventé. Un film conçu pour être projeté sur le plus grand écran de cinéma possible, mais qui réussit en même temps à créer cette sensation de “cinéma” sur n’importe quel écran. Assurez-vous qu’il soit possible et permis de mettre le son fort.

La qualité avant tout

La qualité avant tout Bien sûr, il y a toutes ces scènes époustouflantes où la moitié d’une ville et des hectares de paysages sont grandioses et glorieusement mis à mal. Et l’énergie brutale et débridée avec laquelle les acteurs du rôle-titre s’affrontent en fait partie. Mais l’une des raisons les moins évidentes pour lesquelles Godzilla vs. Kong offre du spectacle avec un grand “s” est la réponse donnée par le réalisateur Adam Wingard lorsqu’on lui a demandé pourquoi son film dure moins de 2 heures, alors que la plupart des films récents du genre approchent ou dépassent les 3 heures. “Je pense que si votre film dure plus de deux heures, vous devez avoir une sacrée bonne raison de le faire. Si j’avais dû le faire durer 3 heures, vous n’auriez pas eu une heure supplémentaire de monstres se battant entre eux, vous auriez eu une heure supplémentaire de gens parlant de monstres.”

Le chouchou du public

Avec Godzilla vs. Kong, pas besoin d’attendre le “director’s cut”. C’est le film tel que Wingard voulait le faire et apparemment aussi tel que le public l’aime. Après tout, même dans une période cinématographique difficile en raison de la Covid-19, on peut parler d’un succès éclatant. Même les critiques, qui abordent habituellement ce genre de blockbusters avec un certain cynisme et les dents longues, ont été étonnamment enthousiastes à son sujet. L’un des plus grands avantages, à notre avis, est que, d’une part, vous pouvez voir que Wingard traite plus d’un demi-siècle de matériel source avec amour, respect et connaissance. D’autre part, il a le courage d’en faire ce qu’il veut.

Bruce Willis

Le réalisateur Adam Wingard aborde ses monstres d’une manière très particulière. Il voyait Godzilla comme l’Undertaker, le célèbre catcheur américain et dangereux solitaire qui rôde quand quelqu’un doit être éliminé. Pour Kong, Wingard s’est inspiré de John McClane, le personnage de Bruce Willis dans le premier film “Arme fatale”. L’une des scènes, d’ailleurs, est un hommage évident à une explosion qui pousse Bruce Willis à un saut désespéré. “Kong est l’archétype du héros des années 80” nous a dit le réalisateur Adam Wingard, “et comme John McClane, il se heurte à une opposition plus forte que ce à quoi il s’attendait, mais cela ne signifie en aucun cas qu’il manque de chance”.

un seul vainqueur

Le résultat est un grand film d’action dont tout ce qui ne profite pas à l’histoire ou au spectacle a été élagué de manière experte. Un film qui parle peut-être de monstres géants, mais vous vous sentez tout de suite émotionnellement concernés par leur sort. Tous les spectateurs vivront des émotions intenses durant cette bataille finale. Car contrairement à l’original de 1963, ce Godzilla vs Kong ne laisse aucun doute sur l’identité du vainqueur final.

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