Une unité d’élite de l’armée américaine atterrit dans un monde mystérieux, plein de monstres gigantesques et hyper agressifs. Qui parmi eux est suffisamment fort pour franchir le pas de proie à chasseur ? Un spectacle d’action époustouflant et visuellement impressionnant.
Balles vs. monstres: 0-1
Quelque part dans un autre monde, ce ne sont pas les hommes, mais les monstres qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire. C’est dans ce monde que le lieutenant américain Artemis atterrit en compagnie de sa petite unité de soldats. Même avec leur arsenal moderne, ils ne semblent pas être de taille contre les dangers horribles de cet endroit meurtrier. Ce n’est que quand Artemis scelle une alliance laborieuse avec un combattant local qu’elle a peut-être, on dit bien peut-être, une chance de s’en sortir vivante. Si cela sera suffira pour lui permettre de rentrer à la maison, c’est une toute autre histoire.
Cross-over jeu vidéo - film de grande qualité
Il y a près de vingt ans, le scénariste réalisateur Paul W.S. Anderson et l’actrice Mila Jovovich ont collaboré pour la première fois. C’était à l’époque pour Resident Evil, un film d’horreur de science-fiction basé sur les jeux vidéo du même nom. Six films et 1,2 milliard de tickets de cinéma racontent tout ce qu’il faut savoir au sujet de cette formule à succès. Cette réussite, le réalisateur et l’actrice désirent la rééditer avec Monster Hunter. Car ce film est également issu d’une série de jeux vidéo avec un public de plusieurs millions de gens.
“Tu rigoles ?”
Une fois le scénario terminé, Anderson opta par réflexe une nouvelle fois pour Mila Jovovich. Cela ne coula pourtant pas de source. “Ma première réaction fut, ‘des zombies aux monstres ?’ Tu rigoles !”, raconta l’actrice après coup. “Mais après lecture du scénario, j’ai été convaincue. Il comportait tout ce que je trouve de génial dans les films d’action, mais par-dessus tout, je suis tombée amoureuse du personnage d’Artemis. Elle était si réelle et je savais que ce serait fantastique d’incarner quelqu’un d’aussi discipliné.” À propos de discipline, Jovovich s’est entraînée spécialement pour ce film en compagnie d’unités d’élite de l’armée américaine.
Aussi pour les non-joueurs
Contrairement aux jeux Resident Evil, ceux de Monster Hunter ne racontent pas vraiment une histoire. Ils parachutent surtout le joueur dans un monde ouvert et le laissent modeler sa propre aventure. Cela a donné à Anderson toute la liberté d’en faire son propre truc. Le résultat déborde clairement du grand amour et du respect de la source. Dans le même temps, le monde fantastique des jeux vidéo obtient ainsi une interface avec la réalité. Et immédiatement aussi une histoire propre, unique. C’est ainsi que cela doit être, car tout le monde n’a pas d’affinités avec Monster Hunter ou les jeux.
80% de vrai
Qu’Artemis et son équipe soient des ‘gens normaux’ issus du monde que nous connaissons ancre le film pour ces nouveaux-venus dans l’univers Monster Hunter. Nous effectuons avec ces soldats le voyage littéralement d’une ‘réalité’ à l’autre. Cet effet est renforcé, car Anderson essaie toujours d’utiliser des décors les plus réels possibles plutôt que générés virtuellement. Même dans les films les plus fantastiques. Concernant Monster Hunter, il a raconté que “80% de ce que vous voyez dans le film est vrai. Les autres 20% sont les créatures”.
Un T-Rex pour snack
L’immense majorité de ces ‘créatures’ sont les monstres du titre. Contrairement à la plupart des films du genre, elles sont toutefois présentes ici sous des tas de sortes et poids. Leur seul point commun est qu’ils sont tous extrêmement agressifs, très dangereux et particulièrement difficiles à terrasser. Certains sont à peine plus grands qu’un rhinocéros, d’autres donnent l’impression de pouvoir hacher menu en un tournemain le T-Rex de Jurassic Park. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que tous les personnages humains du film n’atteignent pas la dernière scène. Tout comme il ne surprendra personne que cette dernière scène implore en compagnie de quasiment chaque spectateur une suite. Ou deux… ou trois...